C’est une histoire dont l’AS Monaco se serait bien passée, quelques mois après s’être séparée de Wissam Ben Yedder, dont les démêlés judiciaires pour différentes histoires de mœurs devenaient lourds à assumer. Ces derniers jours, le témoignage d’une ancienne employée du club a fait surface dans une vidéo de la chaîne Youtube d’un influenceur nommé Aaron, faisant état de harcèlement moral et sexuel à son encontre lors de son passage à l’ASM, mais aussi de racisme envers d’autres personnes. Des propos et des accusations qui ont notamment été relayés par RMC Sport, qui a pris soin de contacter le club de la Principauté pour obtenir sa version des faits.
« L’AS Monaco a pris connaissance de contenus diffusés sur les réseaux sociaux rapportant des faits prétendument commis par des employés du club, s’agissant d’un témoignage anonyme alléguant des faits de racisme et d’allégations de harcèlement au travail, a communiqué l’ASM. Concernant les allégations de racisme, à ce jour aucun signalement ou plainte avec des faits établis n’a été effectué auprès du club. Si tel devait être le cas, le club prendrait évidemment le soin d’étudier tous les éléments et de mener une enquête approfondie et ce, conformément à ses obligations légales en Principauté. »
Le club ne nie toutefois pas qu’il y a eu une enquête interne concernant les faits rapportés, mais que celle-ci n’a pas été concluante : « En ce qui concerne les allégations de harcèlement, une enquête a été menée selon les lois en vigueur en Principauté de Monaco. Elle n’a pas permis de confirmer les faits et a conclu à l’absence du bien-fondé des éléments rapportés. En l’absence de preuve ou d’éléments pouvant attester de tels faits, le club émet toutes réserves sur la teneur de ces contenus et les propos parfaitement diffamants qu’ils relayent. Le club se réserve le droit d’entreprendre les démarches nécessaires afin de demander leur retrait et d’agir envers l’ensemble de leurs auteurs par voie de justice. L’AS Monaco rappelle son soutien à la lutte contre toute forme de discrimination, ainsi que son attachement aux valeurs de bien-être au travail et demeure à l’écoute de ses salariés. Il ne saurait tolérer aucun comportement inapproprié ou contraire à la loi. »