Le Directeur général de l’AS Monaco Thiago Scuro s’est exprimé après le tirage au sort des barrages de la Ligue des champions. L’ASM avait une chance sur deux d’affronter le PSG mais a finalement hérité de Benfica. Une bonne chose selon lui : « C’est plus intéressant pour le football de jouer contre des équipes que l’on a moins l’habitude de jouer. Pour ce qui nous concerne, nous avons joué deux fois Paris entre fin décembre et début janvier et cela aurait fait trois rencontres en dix jours (les 7, 11-11 et 18-19 février). Je pense que c’est trop de matches contre un même adversaire. Pour le club et pour les supporters, c’est mieux aussi. Et aussi pour les clubs d’un même pays, c’est mieux de s’éviter pour essayer d’aller plus loin dans la compétition. »
Le Brésilien a ensuite évoqué la double confrontation à venir face à la formation portugaise, que les Monégasques avaient déjà affrontée en novembre : « Ce seront deux matches difficiles mais c’est ce pourquoi nous voulions nous qualifier pour ces barrages : affronter de grandes équipes et atteindre de grands objectifs. Ce tirage au sort est l’opportunité pour nous de jouer davantage de rencontres de niveau international. Et nous aurons donc la chance d’affronter Benfica, qui est un club avec une grande histoire dans la compétition. Nous espérons deux grandes prestations à Monaco et à Lisbonne au retour, pour montrer sur le terrain que nous progressons et que nous méritons de continuer notre aventure dans cette compétition. »
La question du calendrier et de l’accumulation de matches a églement été un sujet : « Je ne crois pas que le nombre de match soit en augmentation. Il est assez stable sur les cinq dernières années. Ce qui change beaucoup, c’est la dimension athlétique du jeu, son intensité qui augmente de plus en plus et qui devient de plus en plus physique. Je pense que le challenge pour les jours, le staff et le département médical se trouve dans la recherche du bon équilibre. Tout le monde en parle beaucoup pour permettre de trouver les meilleures conditions pour les joueurs. Mais le nombre de matches n’est pas un gros problème, c’est plutôt la façon dont les clubs gèrent leurs effectifs et l’organisation du calendrier. »
