Monaco a concédé une nouvelle défaite contre Paris avec un écart encore plus grand que lors des deux premières. Adi Hütter a regretté les occasions ratées pendant le premier acte : « Nous avons surtout perdu cette rencontre en première période, car nous avons manqués trop d’occasions. Nous aurions pu prendre l’avantage trois ou quatre fois lors de cette mi-temps, ce que nous n’avons pas réussi, mais Paris a mérité cette victoire. Nous avons fait une bonne première période, j’étais content de la performance de l’équipe, mais on aurait dû marquer plus de buts. C’est difficile à Paris de se battre pour le nul. L’équipe n’a jamais renoncée. Mais quatre buts c’était trop. Cela ne reflète pas la qualité sur le terrain. »
Les Parisiens ont mis fin au suspenses en seulement quelques minutes, avec deux buts inscrits autour de l’heure de jeu : « Nous voulions construire et nous avons perdu le ballon trop facilement. Paris peut jouer très rapidement avec la qualité de leurs joueurs. Ils ont une idée claire de ce qu’ils doivent faire avec le ballon et savent très bien presser. Ils sont très impressionnants. On a fait des erreurs, trop, et en cinq minutes, ils ont tué le match avec deux buts. Et sur le quatrième, nous avons pris beaucoup de risques à la fin pour marquer à 4-3. Pour moi, le résultat est sans doute trop sévère mais ils méritent de l’emporter. »
Si Hütter a tout de même trouvé que Monaco avait montré des choses encourageantes en première. période, il regrette que son équipe n’ait pas réussi à garder ce même niveau, car c’était la bonne direction pour faire un résultat : « Vous avez besoin de faire une seconde période identique à la première. Ils ont eu plus de possession et étaient plus souvent dans notre camp, mais nous avons su être menaçants pour eux en contre-attaques. Avec une seconde période identique, nous aurions pu égaliser ou au moins avoir une chance de l’emporter ici. Mais il faut réaliser un match extraordinaire pour ramener un résultat de Paris. Sur 90 minutes, nous n’avons pas été assez bons pour ça. »