Les notes : Salisu et Al-Musrati plombent Monaco

Comme cela est déjà arrivé trop souvent cette saison, une erreur individuelle a causé les déboires de l’ASM. Et une fois de plus, c’est Mohammed Salisu qui l’a commise. Pour sa première titularisation, Moatasem al-Musrati a été exclu et a obligé Monaco à changer son approche.

TOPS

Krépin Diatta

L’une des rares satisfactions de la soirée. Placé dans un rôle inhabituel de latéral gauche, le Sénégalais a tenu son couloir du mieux qu’il a pu et il s’interpose devant Aursnes (86e). Il a tout de même bénéficié du fait qu’Araujo n’est pas un latéral de métier et était forcément très limité dans son apport offensif pour apporter le surnombre. On pourra tout de même lui reprocher de ne pas en avoir fait plus justement pour semer la pagaille dans le camp adverse en première période, puisqu’en seconde, Monaco a arrêté de jouer et est resté dans son camp.

Aleksandr Golovin

Le Russe avait des jambes et a eu de bonnes inspirations sur plusieurs actions. Il a été utile pour remonter les ballons et les a globalement plutôt bien distribués. On l’a notamment vu impliqué sur la meilleure situation monégasque avec Embolo et Akliouche (9e) et il a aussi lancé idéalement Biereth qui aurait pu prendre sa chance (38e). Il a fait preuve d’abattage, à l’image de son tacle sur Aursnes, et a été solide dans le duel (9/12 remportés).

FLOPS

Mohammed Salisu

Il faudra peut-être que quelqu’un, un jour, se décide à lui expliquer comment fonctionne la règle du hors-jeu, puisqu’il est encore coupable de couvrir un joueur adverse sur une action qui coûte un but. En plus de très mal défendre sur Pavlidis, sur l’extérieur et non sur l’intérieur. C’est un but qui fait mal à l’ASM et sur lequel il endosse donc la plus grosse responsabilité. Après ça, il a rapidement décliné et été mis en difficulté alors que sa première période avait été plutôt bonne et qu’il avait dominé dans les airs (4 duels sur 5 remportés).

Moatasem al-Musrati

Le Libyen n’a pas franchement convaincu sur ce match. À l’exception d’une ouverture lumineuse pour Golovin (38e), où il a montré qu’il avait les pattes soyeuses, il a connu pas mal de déchet (9 ballons perdus) dans ses passes et s’est montré souvent trop lent pour avoir un réel impact sur cette rencontre ou pour dominer l’entrejeu (3 ballons récupérés). On peut souligner un bon retour pour couper un contre (45e+1) où une faute tactique évitable qui lui a valu son premier avertissement (41e). Sévèrement expulsé, c’est vrai, mais un joueur de son expérience, recruté aussi pour ça, ne devrait pas faire ça. Sa sortie a coupé les jambes à son équipe.

Breel Embolo

Le Suisse a énormément souffert face à Otamendi ou Silva, qui l’ont littéralement mangé dans le duel (9 sur 22 gagnés). On peut noter quelques bonnes déviations à son actif et il est impliqué sur la meilleure action collective de la soirée du côté monégasque, impliquant aussi Golovin et Akliouche à la conclusion. Mais c’est beaucoup trop peu.

Mika Biereth

Le Danois n’a pas vraiment existé dans cette rencontre. Il a été peu trouvé par ses partenaires, quasiment jamais en bonne position, et n’a pas toujours fait les bons choix, comme lorsqu’il préfère remettre le ballon à Golovin plutôt que de tenter sa chance (38e). Comme Embolo, il s’est fait bouffer par la charnière lisobète et a quasiment perdu tous ses duels (8/10).

Les autres notes

Hütter : 4
Moyenne : 4,4/10

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