Chaque semaine, la Direction technique de l’arbitrage (DTA) propose une analyse de certaines actions de la précédente journée de championnat. Des situations litigieuses en général, qui permettent d’expliquer des points de règlement, voire de pointer du doigt d’éventuelles erreurs de le part des arbitres.
Lors de la 22e journée de Ligue 1, Monaco a étrillé Nantes (7-1), réduit à 10 dès la 8e minute de jeu après l’expulsion de Nicolas Cozza, auteur d’une grosse semelle sur le tibia droit de Vanderson. Un carton qui ne souffre d’aucune contestation malgré les protestations du latéral gauche nantais sur le moment.
La DTA a dans un premier temps décrit l’action et la faute « grossière » jugée par l’arbitre, Thomas Leonard : « Le latéral monégasque Vanderson joue le ballon de son pied droit lorsqu’il reçoit la semelle du pied gauche du défenseur nantais Nicolas Cozza sur le tibia. L’arbitre siffle la faute et son arbitre assistant, bien positionné, lui indique immédiatement la hauteur du contact et sa dangerosité pour la victime. L’arbitre décide alors d’exclure Nicolas Cozza pour une faute grossière. L’arbitre vidéo confirme cette décision disciplinaire. »
Dans son analyse, la Direction de l’arbitrage justifie le carton rouge par la mise en danger de l’intégrité physique de Vanderson : « Nicolas Cozza intervient avec retard par rapport au moment où le ballon est joué par son adversaire. Son geste met clairement en danger l’intégrité physique de Vanderson, avec un impact de la semelle sur le tibia et une intensité qui provoque l’extension complète de la jambe du Brésilien au niveau de son genou. Cette infraction correspond donc explicitement à une faute grossière : elle nécessitait bien une exclusion. »
Sur la chaîne YouTube de la Fédération française de football, l’échange entre l’arbitre et ses assistants VAR au moment de l’action a également été diffusé. Celui-ci permet notamment de voir l’accord entre l’arbitre central et le VAR.
