S’il avait échappé jusqu’ici aux boulettes, le portier suisse Philipp Köhn a encaissé deux buts gags contre Brest et précipité la chute de l’AS Monaco.
TOPS

Lamine Camara
En première période, on a vu quasiment que lui côté monégasque, avec de l’impact dans le duel (5 sur 7 remportés) et pour aller récupérer des ballons (10, meilleur total de l’équipe). Il a certes perdu beaucoup de balles (17) en se montrant parfois maladroit en voulant allonger le jeu, mais il a eu le mérite de prendre un peu plus de risques et tenté d’insuffler des choses. De nombreux centres (6, record de l’équipe).

Denis Zakaria
Après l’échec de Biereth sur le point de pénalty contre Nice la semaine passée, le capitaine monégasque a pris ses responsabilités cette fois et comme contre Zagreb en octobre, il n’a pas tremblé, en marquant d’un tir puissant. Un but qui aurait pu donner un point à l’ASM. Dans le jeu, on l’a un peu moins vu, en particulier en première période, où il a été foncièrement dominé au duel (7 sur 9 perdus). Plus à l’aise en seconde période quand Monaco a retrouvé la maîtrise du ballon, même s’il a subi dans les dix dernières minutes.
FLOPS

Philipp Köhn
Une prestation que l’inénarrable Alexander Nübel n’aurait pas reniée. Plutôt appliqué en première période, il a eu une réussite maximale en repoussant du visage le ballon qu’Ajorque tente de reprendre du bout du pied. Mais il cafouille ensuite avec Kehrer, qui le gêne sur la reprise de Sima, et concède un premier but gag, qui a été crédité contre lui. Le second est quand même pire, puisqu’il laisse passer le ballon sous son torse, piégé par le rebond de la frappe de Camara.

Thilo Kehrer
Face à un adversaire qui avait du répondant athlétique, Ajorque, il a très vite cherché à montrer les muscles, parfois avec des interventions un peu trop agressives et peu à propos. Mais tout était dans l’apparence car au final, il n’a remporté aucun de ses duels en 45 minutes et surtout, il perd celui qui amène l’ouverture du score brestoise, malgré une prise à deux avec Singo sur le Réunionnais. Sur la suite de l’action, il gêne Köhn et envoie plus que probablement le ballon dans ses propres buts.

Wilfried Singo
Reconduit au poste de latéral droit, l’Ivoirien a été pris en flagrant délit de nonchalance et de manque de concentration, lorsqu’il s’est fait surprendre plusieurs fois par Sima ou par les dédoublements d’Haïdara dans son dos. Un calvaire défensivement en plus d’être d’une totale impuissance dans le camp adverse. Il réalise une intervention très litigieuse à la limite de la surface (38e) qui montre ses lacunes dans le discernement et il se fait aussi manger par Ajorque sur l’ouverture du score. Du mieux après la pause quand il est repassé dans l’axe, son vrai poste.

Mika Biereth
L’attaquant danois n’était pas dans un bon jour. Ses deux frappes (6e, 80e) ont à chaque fois été repoussées par la défense brestoise et au-delà de ça, il a eu beaucoup plus de mal à se mouvoir et à trouver les bons espaces. Malgré une bonne volonté évidente, sa complicité avec ses partenaires n’était pas au rendez-vous.

Adi Hütter
On ne critiquera pas son choix de reconduire le même onze que contre Nice, où tout ou presque avait bien fonctionné. Mais son équipe est rapidement devenue trop lisible pour des Brestois qui ont progressivement inversé le rapport de force après dix minutes. Wilfried Singo, déjà moyen contre Nice au poste de latéral droit, a cette fois été en difficulté. Ses changements à la mi-temps ont apporté un peu de mieux, contrairement à ceux du second acte qui ont produit l’effet inverse. Le coup de poker Köhn n’a pas fonctionné et c’était prévisible.
Les autres notes

Moyenne : 4,5/10
5 pour Embolo ? C’est genereux, il est ultra-previsible, jeu en deviation, chutes, passes ratees… Lamentable