La saison de Breel Embolo n’a pas vraiment convaincu les observateurs, même s’il retrouve des couleurs depuis l’arrivée de Mika Biereth, un attaquant capable de mettre en valeur le travail de ses coéquipiers et notamment celui du Suisse. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela a vite cliqué entre les deux joueurs, comme l’a raconté Embolo à Nice-Matin.
« On s’est vite trouvés. On ne réfléchit pas deux fois pour se donner les ballons. Dès le début, il a vu que je ne suis pas un attaquant qui cherche uniquement la lumière et le but. C’est aussi son cas. Ses 12 buts peuvent être trompeurs, mais Mika ne cherche pas que la frappe. J’entends beaucoup de gens me dire : « Vous avez trouvé un bon finisseur. » Je leur réponds : « Non, il apporte plus, il apporte des courses. » Je me souviens de son premier match au Louis-II, il peut finir avec trois passes sur les quinze premières minutes. J’aime ça. »
Cette complicité sur le terrain a notamment trouvé un prolongement en dehors, alors que les deux hommes sont voisins de palier : « À partir du moment où il y a cette connexion sur le terrain, ça simplifie aussi la vie en dehors, a expliqué le n°36 de l’ASM. Avec Mika, on parle énormément de foot. L’homme, lui, est simple. Il a pris le numéro 14 de Jakobs, un ami que j’appréciais beaucoup au club. Tout le monde dit que si on est copains, c’est parce qu’il a pris ce numéro (sourire). Il est hyper ouvert et on rigole beaucoup. »