Très précieux, l’attaquant de l’AS Monaco Breel Embolo a été impliqué sur les trois buts face à l’Olympique de Marseille.
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Breel Embolo
L’attaquant suisse n’a aucune garantie de rester la saison prochaine mais la prestation réalisée ce samedi face à l’OM peut largement plaider en sa faveur. Dans un rôle d’attaquant de soutien, il a joué très proche des autres milieux, parfois comme un numéro 10, et sans jamais rechigner au duel. C’est de très bas sur le terrain qu’il a lancé l’action du premier but, avec une ouverture pour Biereth et une réussite maximale car le ballon a été dévié par Rabiot. Il inscrit le second but en finesse en flirtant avec la limite du hors-jeu (59e) et obtient le pénalty qui corse l’addition (82e). Il aurait pu aussi marquer de la tête mais Rulli s’est interposé (49e). Très présent aussi dans sa surface pour dégager les corners marseillais.

Denis Zakaria
Le capitaine aime décidément les gros matches. C’en était un et il a donc répondu présent. Outre sa passe décisive d’un tacle rageur pour Minamino et son pénalty transformé de façon très autoritaire après celui face à Brest la semaine passée, il a été impérial dans l’entrejeu, dépassant nettement Rongier et Höjbjerg en termes d’activité et de vitesse d’exécution. Une grosse intervention (27e), un retour sur Murillo (50e), des duels remportés en majorité (7/10), beaucoup de ballons récupérés (10) et un relais essentiel dans le jeu de transition.

Lamine Camara
Un superbe match de la part du milieu sénégalais. Il a mis énormément de cœur, en allant notamment presser partout sur le terrain en première période et en réalisant plusieurs récupérations fort à propos. Il a remporté la plupart de ses duels (4/6) et n’a pas raté grand-chose. Ses corners ont été bons et ont donné des occasions pour les Monégasques. Il a aussi réalisé un centre superbe de l’extérieur du pied pour Akliouche (57e) et sa frappe de loin aurait mérité un meilleur sort, sortie du bout des doigts par Rulli (77e). Avec Zakaria, ils ont mangé le milieu marseillais.

Philipp Köhn
Hésitant dans l’appréciation de plusieurs centres et dans ses sorties (38e, 39e), il a une réussite maximale sur l’énorme raté de Luis Henrique (42e), où il juge encore mal le centre, en touchant juste ce qu’il faut le cuire pour le détourner sans le faire rentrer dans son propre but. Mais cette action lui a donné plus de confiance et il a pu faire plusieurs parades décisives par la suite, notamment une parfaite devant Gouiri (67e). Des arrêts pas toujours académiques (52e) mais essentiels pour ne pas encaisser de but. Son jeu au pied a été plutôt médiocre mais c’est sa longue relance qui amène le pénalty.

Wilfried Singo
Il a vécu dix premières minutes compliquées : il a d’abord glissé et failli offrir une première situation à Marseille, il a ensuite été pris de vitesse par Rowe avant d’être averti pour une faute sur l’attaquant olympien (9e). Mais passé cette entame délicate, l’Ivoirien a repris le dessus assez nettement sur son vis-à-vis, avec quelques interventions acrobatiques. Il n’a plus été pris en défaut et a éteint Rowe, que ce soit par sa vitesse ou sa densité athlétique. Il a en revanche eu chaud sur un potentiel second jaune, ce qui montre encore le travail à accomplir dans la maîtrise de son engagement. Une énorme occasion de la tête sur corner repoussée par Rulli (48e).

Vanderson
Le Brésilien a eu du monde à gérer dans son couloir et cela ne lui a pas facilité la tâche. Parfois en difficulté défensivement, il a fait preuve de résilience et n’a pas circonscrit son activité à la seule moitié de terrain monégasque. Il s’est montré entreprenant sur le plan offensif avec des montées tranchantes quand il a pu. Il n’a pas toujours fait preuve d’adresse dans son jeu long mais il a réussi une superbe diagonale pour Biereth (52e). Son bilan s’est étoffé avec cette passe parfaite dans l’intervalle pour le but d’Embolo.
Les autres notes

Moyenne : 6,3/10