Cette saison, l’AS Monaco a obtenu 10 pénaltys toutes compétitions confondues. Sept d’entre eux ont été transformés et trois ont été ratés, dont deux lors d’un même match de Coupe de France, contre l’Union Saint-Jean (4-1, le 22 décembre), par Takumi Minamino et Breel Embolo. Il faut également ajouter la séance de tirs au but lamentable contre Reims (1-1, 3-1 aux t.a.b., le 14 janvier) avec trois loupés. « Pour être honnête, nous en avons trop raté cette saison », a posé Adi Hütter en préambule.
Le dernier échec en date de Mika Biereth, contre Nice (2-1, le 28 mars), a poussé l’Autrichien a confier de nouveau cette tâche à Denis Zakaria, qui n’avait pas tremblé contre le Dinamo Zagreb (2-2, le 2 octobre). Et avec succès, puisque sur les deux dernières rencontres contre Brest et Marseille, le Suisse a marqué : « J’ai la sensation que le choix le plus sûr est que le tireur soit Denis, il a d’ailleurs pris cette responsabilité dernièrement. »
Mais l’Autrichien n’est pas fermé à ce que d’autres joueurs puissent tirer les pénaltys à l’avenir, alors qu’Eliesse Ben Seghir en a notamment déjà transformé deux cette saison, contre Strasbourg et le PSG, avec une belle assurance : « Nous verrons ce qu’il se passera à l’avenir. Pour moi, ce sont aux joueurs qui sont sur le terrain de décider car cela dépend de la situation. Le joueur qui était désigné peut parfois ne pas avoir de bonnes sensations sur le moment. »